Le clavecin : l’ancêtre du piano

À cause de sa forte ressemblance, le clavecin est considéré comme l’aïeul du piano. Cet instrument à cordes pincées revient actuellement sur le devant de la scène. Ses sonorités archaïques ont son lot de fans, mais aussi ses détracteurs.

L’invention du clavecin remonte au moyen âge

Originaire de la Bourgogne ou bien de l’Italie, le clavecin a vu le jour au XIVe siècle. La littérature de l’époque faisait déjà allusion à cet instrument à cordes. Dans une lettre datant de 1397, Lodovico Lambertacci attribue l’invention des clavecins à Hermann Pol. Dans un courrier pour son fils, cet homme originaire de Padoue donne des détails sur l’apparence de cet instrument produit en Italie à ses débuts.

La noblesse de l’ancêtre du piano reste indiscutable

Le clavecin est un instrument de musiques apprécié de la noblesse. Il animait les soirées mondaines et les danses de salon. A la Révolution française, les clavecins sont bannis de la culture populaire et relégués à un rang inférieur. Après 1789, ils faisaient partie de vieux meuble de la noblesse. Il a fallu attendre un siècle plus tard pour que l’instrument de musique fasse à nouveau parler de lui. L’exposition universelle de Paris en 1889 a relevé un modèle beaucoup plus moderne. Le clavecin de l’époque était signé par le fabricant Pleyel et Erard.

Un instrument à cordes avec 5 octaves

Le fonctionnement du clavecin reste pratiquement le même que celui du piano. A chaque fois que le claveciniste appuie sur une touche, une corde en laiton est frappée par une pièce métallique. Le son perçant est alors amplifié par une caisse de résonnance appelée table d’harmonie. Les instruments d’époque comptaient 3 à 5 octaves. Chaque clavier est indépendant, mais il est possible de les jouer en accord harmonieux. En France, le clavecin accompagnait quelques tubes dont les chansons de Jacques Brel.

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